Comme l’écrivait Hermann Hess, il y a dans tout commencement quelque chose d’enchanteur, une impulsion qui nous attire hors de nous-mêmes. Dans l’élan de cette nouvelle année, puisons dans la force de l’amour : amour de soi qui nous conduit à mieux aimer les autres, tous les autres, le pouvoir d’atteindre la paix.

C’est en cela que les valeurs théologales sont unies. Pas de foi sans amour, et pas d’espérance sans l’une et l’autre. Dans Théologie de l’espérance, Jürgen Moltmann écrivait que « l’espérance chrétienne est la puissance de ressusciter d’entre les échecs et les défaites de la vie. Elle est la puissance qui, des ombres de la mort, fait renaître la vie. »

Je vous/nous souhaite de croire assez, pour porter haut ces volontés dont nous aurons besoin tout au long de l’année qui vient. Et de toujours garder au fond du cœur ces doux mots de Maurice Bellet : « Ce n’est pas sur ce que tu as été ni sur ce que tu es que te juge la miséricorde, c’est sur ce que tu as désir d’être. Il n’y a pas d’homme condamné ».

Et à mes amies et amis catholiques : partageons cette prière attribuée à saint Ambroise et faite sienne par Carlo Maria Martini puis par Gabriel Ringlet dans Dialogue et liberté dans l’Église : « Seigneur donne à ton peuple des pasteurs qui troublent la fausse paix des consciences ». Et pourquoi pas des pasteures ?

Belle et heureuse année 2023 !

sylvaine L

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