Les noces de Cana : Marie, première dans la foi

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par sylvaine Landrivon

animation vidéo par Claire Conan vrinat

Comme nous le savons, dans le deuxième chapitre de l’évangile de Jean, le récit des noces de Cana met en scène la première intervention publique de Jésus. Nous le lisons souvent un peu vite, intrigués par le premier miracle de Jésus que l’on cherche à élucider. Rien de plus discret en apparence que ce signe anodin qui semble ne répondre qu’à une inquiétude domestique de sa mère lors d’un banquet de province. Et on oublierait aisément que ce passage dévoile déjà toutes les pistes théologiques de cet évangile et nous prépare subtilement à la scène de la crucifixion qui « achève » la vie terrestre de Jésus en Jean 19. D’ailleurs dans ces deux situations seulement, la présence de la mère de Jésus sera mise en scène.

Jean ne parle pas de « miracles » mais de « signes », par le choix d’un terme grec qui désigne plus précisément un acte lié au dévoilement de Dieu comme créateur et donateur de vie en surabondance. Il nous en présentera sept : ici à Cana (2,1-12), puis la guérison du fils d’un officier (4,43-54), celle d’un paralytique (5,1-16), la multiplication des pains  (6,11), Jésus marchant sur l’eau (6,16-21), la guérison de l’aveugle-né  (9,1-41),et la résurrection de Lazare (11,1-46).

L’évangile de Jean ne prend pas le temps de revenir sur la merveille du « oui » d’une jeune femme qui accueille le Verbe de Dieu en son sein. Cet acte hautement subversif qui inaugure l’Incarnation est considéré comme acquis pour tout lecteur de cet Évangile. En revanche il accordera à cette femme, mère de Jésus, deux places majeures qui vont souligner l’importance du rôle qui lui est attribué.

Dans ce chapitre 2, une incitation de Marie va « bousculer » Jésus. Cette sollicitation sur un mode impérieux sinon impératif, va permettre d’esquisser toutes les merveilles de la Bonne Nouvelle du renouvellement de l’Alliance avec un Dieu qui se fait humain pour nous conduire au Père afin de nous « diviniser ». Et nous percevons surtout que dans ce premier élan impulsé par une femme : sa mère, le Christ Jésus nous invite déjà tous à la fête de la résurrection en partageant le vin qu’il nous offre.

Le déroulement de ce premier signe mérite examen car il sert de cadre à l’établissement d’un dialogue avec Jésus qui se reproduira de récit en récit jusqu’au terme, et chaque fois avec une femme comme interlocutrice, pour expliquer le sens de la Révélation.

Comme toujours dans l’Évangile de Jean, tout ici est indice : la date, le lieu, le motif de la scène…

Le narrateur situe l’action au « troisième jour ». Cette précision n’est pas anodine. Elle pointe la manifestation de Dieu en Exode 19,11b : « c’est au troisième jour que le Seigneur descendra sur le mont Sinaï aux yeux de tout le peuple. » qui annonce l’alliance de Dieu avec son peuple. Bien sûr, cette mention renvoie aussi tout chrétien à un autre troisième jour dont il n’est pas encore question : celui de la Résurrection. Les exégètes nomment ce procédé littéraire « inclusion » car en opérant un lien entre le début de l’action de Jésus et son terme, il expose déjà qui Il est.

Si la date est symbolique, que dire du lieu ? La scène ne se déroule pas dans un temple, ni même à Jérusalem. Nous ne sommes pas dans un lieu d’autorité ou de pouvoir. Le récit nous conduit au contraire dans une petite ville de Galilée assez mal vue des Judéens parce qu’elle accueille des populations mêlées. Voilà un curieux endroit pour qui voudrait manifester sa gloire… Et là, à Cana, nous sommes transportés au cœur d’un mariage, occasion commune de rassemblement dans la joie. Nous devinons que le choix d’une scène évoquant une forme d’alliance veut symboliser l’Alliance de Dieu qui vient à la rencontre de l’humanité, pour l’illuminer et la sauver. Est-ce l’endroit adapté pour s’annoncer au monde ?

Tout se déroule sur le mode ordinaire d’un quotidien tranquille. Marie se montre dans son rôle de mère, dans une présence sans emphase. Elle sera ainsi au pied de la croix.

Notons qu’elle n’est pas appelée par son nom. Elle ne le sera jamais chez Jean. Le récit nous signale cependant que c’est par elle que Jésus et quelques disciples à sa suite sont invités à la fête, tout comme nous savons que c’est par elle que Jésus est entré dans le monde. Tout se passe donc comme si Marie présupposait la divinité de Jésus venant la solliciter au moment où va s’exercer son ministère et se révéler sa messianité.

La terminologie utilisée pour évoquer le constat d’un manque doit nous alerter sur son caractère un peu étrange dans ce type de fête : « il n’y avait plus de vin », « le vin était épuisé », « ils n’ont pas de vin ». L’insistance est forte. Or nous savons depuis Noé, que le vin est un symbole de bénédiction qui ne cessera plus de l’être dans tout le Premier Testament jusqu’à sa lourde connotation lors de la Cène. Le manque va donc au-delà de ce qu’il exprime.

Marie incite Jésus à se révéler

C’est Marie qui parle la première. Pourquoi est-ce elle, chez Jean, qui semble donner le tempo ? D’ailleurs Jésus va le lui faire remarquer et lui demande : « Que me veux-tu, femme ? Mon heure n’est pas encore arrivée ».

Rejetons l’interprétation d’Irénée qui suppose que « le Seigneur repousse sa hâte inopportune[1] » : Jésus ne réagit pas de manière péjorative, mais alerte Marie qui, malgré une intuition juste, ne peut mesurer les conséquences de sa demande. En toute innocence, elle convoque son fils sur un plan aux dimensions cosmiques, qui le conduira à traverser la mort. Car c’est bien de cela dont il est question avec la mention de « l’heure », temps de l’accomplissement du dessein de Dieu. Jésus seul connaît le prix du don qu’elle sollicite et qu’Il va poursuivre pour nous ; l’heure de ce Don sera celle d’un autre vin, celui de son propre sang. Car bien entendu, « son » heure nous fait signe vers celle de la Croix.

Et cependant, Jésus va honorer la demande de sa mère. Dieu accepte de se rendre disponible aux injonctions humaines. Marie l’a-t’elle perçu ? Elle persévère dans sa requête. Il faut noter ici que le fait que cette première intervention de Jésus comme Christ vienne s’opérer dans un acte de pur don, dont il ne s’approprie même pas l’initiative, souligne l’orientation que donne le Verbe à sa venue parmi nous. Son action se place d’emblée dans la totale gratuité et la surabondance de vie offerte à tous.

« Féministe » avant l’heure, Marie ne reste pas passive ou soumise devant l’observation de son fils mais intervient à nouveau en élargissant l’auditoire. Jésus est présent grâce à elle ; c’est elle qui donne l’impulsion de l’action et c’est encore elle qui donne les directives : « tout ce qu’il vous dira, faites-le ». Elle convoque ainsi les serviteurs dans un « faire » qui sonne comme un écho au « nahassé » du peuple s’adressant à Moïse afin de réaliser les commandements de Dieu lors de la conclusion de l’Alliance en Ex 24,3 : « Tout ce que YHWH a dit, nous le ferons ».

En outre, Marie ne dit pas « mon fils », pas simplement « Jésus » ; elle dit « Il ». Une force est à l’œuvre dont la puissance dépasse la dénomination directe. Ainsi, dans cet évangile, Marie devient le premier disciple à prendre la parole au nom du Christ.

Que se passe-t-il dans cette étrange situation où une femme a fait le constat d’un manque, où la même femme, -et elle seule-, connaît la puissance de Jésus et le sait capable de rétablir le bon déroulement de la fête, au point de permettre aux invités perspicaces de lire dans l’exploit à venir une promesse dont elle-même ne mesure peut-être pas encore toute l’immensité ?

Il nous est rapporté qu’il y a six jarres. L’indication est surprenante au regard de la quantité de liquide qu’elles contiennent. Nous sommes ici en présence d’un volume énorme : au moins 500 litres de vin… Et en plus, Jésus va demander de remplir ces jarres, ce que les serviteurs vont exécuter scrupuleusement : « jusqu’au bord ». Nous sommes donc évidemment incités à percevoir un sens symbolique, lequel s’avère d’ailleurs double. Repérons d’abord la mention du nombre de ces jarres. « Six » fait signe vers les six jours de la Création que le Christ vient réorienter dans l’histoire du Salut. En outre, au-delà du contenant, Jésus n’utilise pas n’importe quel contenu : il choisit de l’eau destinée à la purification. De l’eau, comme s’il avait besoin d’un support à la réalisation de son « miracle ». Or l’eau intervient six fois dans cet évangile et chacune de ces mentions peut être mise en lien avec les autres. Viendra peu après l’eau dont il faut naître, puis l’eau vive de la Samaritaine et celle du lavement des pieds, jusqu’à l’eau qui coulera du côté de Jésus en Croix. Dans toutes ces références, l’eau vient concrétiser la présence de l’Esprit. De plus, cette eau étant destinée à la purification, elle se fait support de la Promesse. Cette nouvelle indication vise un déplacement de sens supplémentaire en direction du renouvellement de l’Alliance. Or comme le précise Matthieu (Mt 5,17), Jésus n’est pas venu abolir la loi de Moïse mais l’accomplir. C’est précisément ce qui se produit dans l’action qu’Il effectue ici. L’eau de la purification devient vin délicieux proposé en abondance à tous les invités. La loi nouvelle vient donner le salut et apporte ainsi une joie sans mesure offerte à profusion à qui veut la recevoir. Nous sommes donc entraînés loin de la simple réparation d’une imprévoyance d’organisation, sans pour autant sur-interpréter un texte qui conserve toute sa cohérence dans les deux formes de discours.

La suite du récit va décrire comment ce don de vin « déplace » chacun des participants selon leur manière d’accueillir la Bonne Nouvelle. Marie, disciple parfaite sait ; les compagnons de Jésus, ayant vu, croiront ; les serviteurs et invités auront vu, sans comprendre encore. Quant au maître du repas, il restera extérieur au miracle, indifférent au regard d’un « époux » divin qui assiste de loin à cette première étape de l’histoire du salut.

Nous avons observé que nous sommes confrontés au premier exposé d’une situation qui a trait à notre propre salut. La profusion dans la générosité fait accueillir sa manifestation dans le respect de la liberté de chacun. Liberté, car, dans cet épisode des noces de Cana, le positionnement des différents intervenants par rapport à Jésus rejoint chacun au stade qui est le sien.

Tout d’abord nous avons vu le rôle de Marie, la mère de Jésus, qui sait sans doute aucun que son fils n’est pas seulement humain mais Fils de Dieu. Est-ce à ce double titre qu’elle le convoque pour se manifester au monde d’ici-bas, dans sa hâte de voir advenir un monde meilleur ?

Que ce soit en tant que mère ou plus symboliquement encore en tant que figure d’Israël, elle a senti qu’il manque au peuple de Dieu quelque chose de plus essentiel que l’eau de la purification. Il manque le vin, comme accès à la joie du Royaume. Son interpellation se fait l’écho de la détresse d’un peuple qui attend l’accomplissement des noces eschatologiques annoncées par les prophètes.

Comme mère, a-t-elle déjà mesuré l’ampleur du sacrifice auquel elle-même va devoir consentir ? A-t-elle déjà acquiescé aussi à la pire des pertes à vues humaines, celle de son fils, qui exposera à tous la gloire de Dieu et le salut du monde ? Dans ce temps d’un nouveau commencement, en tant que mère de Dieu, Marie se situe dans une position de foi que n’atteint jamais l’incertitude, notamment déjà quant au résultat de sa généreuse prière d’intercession pour faire de ces noces, une vraie fête. Privilégiée dans sa relation au divin, elle s’est entièrement donnée dans la force du tout premier acquiescement.

Son témoignage de foi sans faille la rend apte à devenir la mère de tous les croyants. C’est ce que lui signifiera Jésus à la Croix : « femme, voici ton fils » en créant une filiation définitive entre elle et le disciple idéal « celui que Jésus aimait ». Au moment de rejoindre le Père, Jésus instaure en modèle, la communauté parfaite qui renvoie à la première Création dans laquelle Dieu crée l’humain à son image : « homme et femme ». Il demeure que ces deux figures inatteignables dans leur perfection, -comme le souligne l’absence de consistance de ces personnages jamais évoqués par leur nom-, requièrent une autre forme de témoignage. Elle nous est suggérée par la présence des disciples dans le récit des noces de Cana, comme elle le sera par celle de quelques femmes au pied de la croix.

Quid donc des disciples venus avec Jésus à cette noce ? Ils ne se présentent pas immédiatement dans le même état de certitude que Marie. Certes André, puis Pierre, Philippe, Nathanaël,… se sont ouverts à un questionnement par rapport à Jésus et, prêts à le suivre, l’ont accompagné à cette fête. Pour eux, le changement de l’eau en vin est un signe au sens fort. « Ils crurent en lui » nous dit la fin du récit, une fois le signe accompli.

Ce signe va conforter les premiers disciples dans leur cheminement. Ayant déjà reçu un enseignement de Jésus, ils vont commencer à en saisir la portée et, par ce geste, enraciner leur foi. Ils étaient attentifs ; ils voient et alors ils croient. Les Pères nous inculquent la nécessaire circularité entre croire et comprendre. Bien sûr, il est trop tôt pour mesurer tout ce que ce premier geste contient d’indications sur l’œuvre de salut de Jésus, qui va devoir passer par la Passion et la mort jusqu’à l’accomplissement eschatologique de son « heure ». Mais les disciples sentent cette « impulsion » et elle conforte leur foi. Chaque chrétien, jadis comme naguère et aujourd’hui encore, peut mesurer combien la foi dynamise, mais combien cette force est fragile aussi, et susceptible de vaciller dans la tempête. Et cependant, ancrée dans la découverte de l’infini de l’amour de Dieu pour nous, elle ne saurait jamais s’éteindre tout à fait.

Qu’en est-il ensuite des « invités », des « serviteurs »… ?

Ils sont mis en situation de profiter d’un événement exceptionnel sans réel moyen de le comprendre. Les serviteurs, par exemple, ont perçu un phénomène surprenant dont ils font bénéficier l’assemblée mais qu’ils ne savent pas interpréter. Ils transmettent ce qui leur est fourni comme support de joie mais ne s’interrogent pas sur la provenance de ce délice qui agrémente la vie de tous les invités. Trop spectateurs pour être bénéficiaires des bienfaits, il leur faudrait rejoindre les invités pour partager la joie nouvelle qu’ils pressentent pourtant.

Peut-être moins innocent : le maître du repas… C’est de son propre aveuglement que provient la distance qui l’éloigne de ce qu’il devrait être capable d’interpréter. Mais s’il se questionnait sur le sens de ce qu’il vit, il serait contraint de faire retour sur ce qui est loin d’être une banale erreur de gestion des vivres. Il lui faudrait reconsidérer ses certitudes jusqu’à reconnaître en Jésus, l’Envoyé de Dieu, Dieu lui-même, et alors mesurer la dimension subversive de Sa messianité. Or comme le souligne René Girard[2], cette subversion renverse toutes les valeurs acquises et atteint jusqu’à la notion de sacrifice. Avec Jésus, le sacrifice n’est plus, et ne sera jamais plus, l’acte d’un prêtre exécutant un geste d’immolation pour extirper le mal du corps social. Le maître du repas s’est fermé tout accès à un tel retournement des règles, et se rassure en interprétant le fait extraordinaire selon ses propres repères. En admonestant le marié, en lui disant : « “Tout homme sert d’abord le bon vin et, quand les gens sont ivres, le moins bon. Toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent !” », il conserve l’illusion du pouvoir, d’où son ton péremptoire qui devient ridicule tant il s’avère inapproprié à la situation nouvelle.

Dans cette cérémonie un autre personnage, a priori central, puisqu’il s’agit d’une noce, semble mis à distance : c’est le marié. Comment expliquer cette posture extérieure à l’aventure ? Ce retrait à lui seul interpelle. Nous savons que ce marié n’est pas superposable à Jésus qui est l’un des invités. Pourrait-ce être une figure plus discrète de Dieu lui-même ? Si telle est bien l’allusion insérée ici, elle nous renvoie à cet « époux » qu’a annoncé le prophète Samuel : « je ramènerai à toi tout le peuple, comme la fiancée revient à son époux » (2S 17,3) et nous retrouvons un thème repris par Paul notamment en 2Co 11,2 : « car je vous ai fiancés à un époux unique »…

Exit alors l’époux convoqué par de petits chefs donneurs des leçons. Car que s’est-il produit à l’insu du maître du repas et dans l’effacement du marié de l’histoire ? Non seulement une abondance de vin mais d’un vin délicieux qui abolit la notion de manque : l’allégresse de la promesse peut enivrer chacun.

Ces différents angles de vue nous révèlent que personne n’est exclu s’il ne se ferme délibérément à la splendeur du message. Jésus est là pour tous, et chacun peut bénéficier de Ses dons selon ce qu’il en perçoit, car la divinité de Jésus qui se manifeste ici pour la première fois vient rejoindre chacun précisément là où il en est, sans le brusquer.

Pour Jésus qui se dévoile ici, il n’y a pas d’urgence dans l’accueil de la Révélation. Il est venu sauver tous les humains et sa conception de la grâce laisse à chacun sa liberté entière. C’est pourquoi saint Augustin écrit dans son Sermon 169 : « C’est sans toi que Dieu t’a fait. Tu n’as donné le moindre consentement à cet acte. Comment y aurais-tu consenti alors que tu n’existais pas ? Oui Dieu t’a fait sans toi, mais il ne te justifie que si tu le veux. »

Par conséquent, il faut laisser à chacun le temps nécessaire à sa propre ouverture à la Bonne Nouvelle, selon un rythme modulé sur un tempo singulier. Comme sur la route d’Emmaüs, chacun chemine à son pas sur la voie de la divinisation ; mais qui hésitera encore au temps du face à face ultime ?

Lu ainsi, ce texte nous parle encore aujourd’hui et invite à l’espérance, quel que soit le lieu duquel on l’entend. Une femme acquiesce à la venue du Verbe ; elle lance son Fils dans son œuvre de révélation afin que nous puissions saisir que Dieu se donne à tous. Mais ce récit nous montre aussi que le chemin de conversion possède un rythme, un temps qui n’est pas celui d’un autre.

Il y a de l’inconfort dans l’ignorance mais pas d’urgence à entrer dans la certitude de foi : Dieu est patient et plein d’amour ; en revanche il y a urgence à partager et à vivre dans la joie.

[1] Irénée de Lyon, Contre les hérésies. Dénonciation et réfutation de la gnose au nom menteur, trad. A. Rousseau, Paris, Éditions du Cerf, 2001, III. 16, 7, p. 353.

[2] René Girard, Je vois Satan tomber comme l’éclair, Paris, Livre de poche, 2001.

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