A la suite du rapport de la CIASE, la conférence des évêques de France réunie en assemblée plénière à Lourdes a reconnu sa responsabilité “systémique” et son souhait d’apporter reconnaissance et réparation aux victimes des abus commis au sein de l’institution catholique .

Le collectif  De la parole aux actes a rassemblé de nombreuses associations autour de son mouvement 4R dont Toutes Apôtres!, le Comité de la Jupe… et la réflexion s’ouvre.

Des rencontres s’organisent et les Altercathos ont déjà réalisé plusieurs réunions Zoom rassemblant des catholiques de tous les coins de France et de toutes tendances depuis les plus traditionnelles jusqu’aux plus progressistes.

Il ne faut pas laisser le silence étouffer ce grave problème. Il faut encourager les rencontres entre tous les catholiques de bonne volonté, afin de chercher et trouver les moyens de mettre en application les 45 recommandations de la Commission, ou au moins œuvrer pour que tout ce qui peut être fait par le Peuple de Dieu le soit.

Un site a été créé qui est un précieux outil pour mieux comprendre le contenu du rapport Sauvé. Il donne également de très bonnes pistes notamment pour agir, en parler aux enfants, organiser des rencontres…

Il s’appelle Agir pour notre Église. https://agirpournotreeglise.fr/

Comme l’explique La Croix du 08/11 :  le collectif « Agir pour notre Église »  “n’a pas pour vocation de parler d’une seule voix, souhaitant rester pluriel et rassembleur »“. Il s’agit d’un « groupe de fidèles catholiques regroupant laïcs et religieux, hommes et femmes, conservateurs et réformistes », “horrifiés par les révélations de la commission Sauvé,  [qui]ne veulent pas quitter l’Église mais assumer leurs «responsabilités de baptisés dans les nécessaires transformations » de l’institution ecclésiale. 

Une bonne compréhension et une large diffusion de tout ce qui concourt à faire de notre Église “une maison sûre”, sont des actes nécessaires si nous voulons que cessent les crimes et les abus ; si nous voulons porter VRAIMENT le message de l’Évangile. C’est par la relation, l’échange, le partage de toutes les bonnes volontés que nous vaincrons le fléau qui nous ronge. Réfléchir ensemble et collaborer semble donc nécessaire et urgent.

« Je suis certain qu’ensemble, et sous la conduite de l’Esprit Saint, vous trouverez les moyens de rendre hommage aux victimes et de les consoler ; d’exhorter tous les croyants à la pénitence et à la conversion des cœurs ; de prendre toutes les mesures nécessaires afin que l’Église soit une maison sûre pour tous […]. »

Pape François, Lettre à Mgr Éric de Moulins-Beaufort, Président de la Conférence des évêques de France, 14 octobre 2021

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