En 1929 déjà, Pierre Teilhard de Chardin écrivait à son collègue de l’Institut catholique de Paris, Christophe Gaudefroy, à propos de l’institution de l’Église, qu’il voyait “trois pierres périssables dangereusement engagées dans les fondations : la première est un gouvernement qui exclut la démocratie, la deuxième est un sacerdoce qui exclut et minimise les femmes…(1)”

Nous en sommes toujours là !

C’est pourquoi il m’a paru indispensable de réaliser une sorte de “plaidoyer” rassemblant les réponses aux arguments pipés qu’assène l’institution pour persister dans sa discrimination des laïcs et tout particulièrement des femmes.

D’où la publication de La Part des femmes. Relire la Bible pour repenser l’Église, aux éditions de l’Atelier, disponible dans toutes les grandes librairies: Procure, Decitre, FNAC, et dans les autres.

Je l’ai très brièvement présenté sur France 3 au JT régional du 27/01/24.

Le Numéro 802 de Golias hebdo du 31/01/2024 aborde également le sujet :

https://www.golias-editions.fr/2024/01/31/sylvaine-landrivon-relire-la-bible-pour-repenser-leglise/?fbclid=IwAR2PtbAXq434tyrnxmKYjkghRXcOxTi5jQV5lbsVinTQHZ3zXC2lpquv8sU

Je présenterai également ce livre le 09 février à Marseille à la librairie Saint-Paul, de 16  à 18h pour une séance de dédicace suivie d’une rencontre de 18 à 19h .

Et je serai le 16 février à Lyon d’abord à la Procure Bellecour pour une séance de signature ; puis grâce à la CCB-Lyon,  je présenterai le livre avec un échange/débat, à 20 h à l’espace saint-Ignace, 20, rue Sala 69002 Lyon.

“Ni partir ni se taire” disaient Anne Soupa et Christine Pedotti en 2009. Slogan repris par la CCBF, et qu’assument la CEPFE (Commission pour l’étude de la place des femmes dans l’Église) et le Comité de la jupe. Ce dernier a mis en tête de ses statuts la revendication de pleine égalité entre tous les humains, au service de la transmission du message de l’Évangile, dans toutes les charges (enseignement, prédication, gouvernance). Cette égalité est nécessaire à la diffusion de la Bonne Nouvelle . Souvenons-nous que le Christ n’a discriminé ni la Samaritaine (femme et étrangère), ni les rejetés de la société (les publicains, autant que les “fracassés de la vie” …), ni les faibles, et c’est à une femme qu’il s’est montré Ressuscité, l’envoyant expliquer aux autres disciples désespérés, que nous sommes toutes et tous sœurs et frères d’un même Père, et toutes et tous sauvés.

Il serait urgent de relire la Bible dans ce sens avant que l’institution “n’implose” et avant que la société ne désespère, privée de cette joie de l’Évangile…

(1) / Pierre Teilhard de Chardin, Lettres inédites à l’abbé Gaudefroy et à l’abbé Breuil, Paris, Le Rocher, 1988, p. 80.

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