Animation par Bernard Meunier

Première prise de parole Sylvaine Landrivon

“Lors d’un récent colloque à Genève, Anthony Favier notait que dans les mouvements de théologie féministe, il voyait peu de continuité, que tout semblait souvent repartir de zéro. L’idée n’est pas une hypothèse nulle si on compare ce qu’écrivait Marie-Jeanne Bérère en 1999  (voir les p 66-79 de Théologies chrétiennes au féminin) avec les recommandations du rapport Sauvé sur la sacralité du prêtre.

Ce livre montre pourtant le souci de recueillir l’héritage de nos sœurs ; mais l’impression de notre ami historien vient peut-être de ce qu’à chaque époque, la transmission se heurte à l’institution catholique, riche en interventions propices aux replis identitaires, et en recléricalisations, dont le récent rapport de la CIASE a montré les failles et les limites.

Théologies chrétiennes au féminin illustre le vaste travail de Femmes et recherche religieuse. Il transmet et prolonge le colloque organisé en décembre 2018 par FRR, la CCBL, sous la protection vigilante de Bernard Meunier, avec la collaboration de Jean Peycelon, Pierre Lathuilière, et de nombreuses femmes dont Marie-Cécile Ramel, Danielle Gagneur, Mathilde Dubesset, Mireille Collet… qui n’ont pas ménagé leurs efforts.

Les interventions rassemblées dans cette publication sont divisées en deux parties. La première vise à honorer les ressources bibliographiques, à faire mieux connaître les travaux de théologiennes comme Marie-Jeanne Bérère, Donna Singles, ou de philosophes comme Renée Dufourt, afin de les mettre à disposition de nouvelles chercheuses. Plusieurs, parmi celles-ci, ont pu s’exprimer lors du colloque et dans la seconde partie de l’ouvrage. Il s’agit notamment d’Anne-Noëlle Clément sur la question œcuménique, de Marie-Françoise Hanquez-Maincent, d’Anne Soupa, de Patiaré Bergeret et de moi-même. Au total : une quinzaine de voix se conjuguent pour honorer des positions théologiques féminines et confirmer que nous pouvons œuvrer dans une démarche de continuité, de transmission.

Mais cela ne supprime pas les résistances que nous rencontrons quand il s’agit d’accueillir les revendications d’égalité entre hommes et femmes dans l’Église. Nous savons que ces résistances reposent sur des arguments spécieux aux niveaux scripturaire, théologique et anthropologique, lesquels cherchent toujours à justifier la masculinité dans la plupart des fonctions.

Donna Singles dans L’homme debout pointe -entre autres-, les arguments ecclésiologiques susceptibles de justifier l’intégration des femmes au Peuple de Dieu. Elle les déduit à partir de l’approche d’Irénée de Lyon dont elle est experte et sur lequel elle a fait sa thèse.

Pour ma part, sans m’attarder sur les aspects théologiques très contestables qui cautionnent l’exclusion d’une parole féminine, ma contribution à ce livre évoque l’importance de relire l’Écriture afin d’en faire une interprétation moins biaisée par le regard androcentrique. Déjà Elizabeth Schüssler Fiorenza dans En mémoire d’elle, traquait ces déformations masculines du langage. Et nous en avons pointé d’autres qui durent.

Je vous propose quelques pistes comme par exemple :

*l’interprétation instrumentalisée de ezer en Gn 2.18 qui déduit par sa traduction « aide » (et non « secours » comme dans toutes les autres occurrences où il est question de Dieu) une secondarité de sujétion de la nouvelle créature, comme si la première ha adama était sexuée ! Il faut au contraire comprendre que du premier humain non genré qui souffre de solitude, Dieu crée un nouvel être pour le secourir face à cette solitude, et qu’alors, le vis-à-vis, permet la reconnaissance d’une altérité sexuée.

*Je développe également l’exemple de la transmission du rôle attribué à Judith dans le livre biblique éponyme, elle qui, -loin d’être une femme vénale-, sauve son peuple et le nom de son Dieu.

*Et surtout, j’évoque la place des femmes telle que L’évangile de Jean nous la présente. Marie, la mère de Jésus, est tout sauf l’illustration de l’obéissance, mais au contraire une femme combattive, subversive ; la Samaritaine est la première missionnaire ; Marthe la première théologienne qui, dans son entretien avec Jésus, nous dit tout de la Révélation. Marie -sa sœur-, est un modèle de disciple à approfondir ; et surtout nous découvrons l’exemple d’envoyée parfaite que nous transmet Marie la Magdaléenne, si on respecte le sens précis du terme « apôtre » qui la qualifie, et si on accepte de s’extraire du portrait truqué et trompeur que nous a inculqué Grégoire le grand.

Ces illustrations veulent montrer que par le texte biblique lui-même, nous avons tous les appuis nécessaires pour sortir les femmes de l’invisibilisation à laquelle elles sont condamnées par le cléricalisme patriarcal.

En outre, si nous relisons les lettres authentiques de Paul, nous constaterons avec Chantal Reynier et Michel Quesnel que le modèle des premières communautés était bien différent de celui qui constitue nos églises actuelles : Junia était reconnue comme « apôtre » ; et des femmes, non seulement collaboraient, mais dirigeaient des communautés et enseignaient (Prisca à Apollos).

Pour faire entendre cette analyse, il faut résister en contrant, par la recherche et l’explication, la charge des mouvements qui se complaisent dans le repli identitaire. L’Eglise qu’ils prônent n’est pas en lien avec celle du Christ qui se veut sans discriminations, sans hiérarchies et fondée sur le respect des charismes de chacun dans l’amour des frères et sœurs pour un seul Père qui est dans les cieux (Mt 23.9)

Contre cet « entre soi » délétère qui marginalise les femmes, il est important d’agir car nous avons cruellement régressé depuis les démarches qui étaient celles de Marie-Jeanne Bérère, ou Donna Singles, dans cette époque déjà lointaine où des Doyens de théologie les encourageaient à enseigner et à faire vivre des centres de recherche sur la promotion des femmes au sein de l’Eglise catholique ; je pense au Centre Femmes et christianisme à Lyon fermé en 2000.

Le pape François prêche dans le sens d’une meilleure implication des femmes au moment où les plaies du système clérical saignent au grand jour.

Il est temps de revendiquer notre présence dans l’Église, que ce soit dans sa gouvernance ou dans la transmission du beau message de l’Évangile. Pour cela, ce livre nous fournit de solides fondements.

Je laisse Patiaré Bergeret illustrer d’autres aspects de ce que nous avons souhaité partager dans ce livre. Patiaré va notamment montrer comment la théologie, qui se définit toujours et d’abord comme l’expression de la foi crue et transmise, impose de « s’incarner » dans une théologie pratique. Elle a fait la riche expérience de l’importance de cette approche au sein du diocèse de Lyon à travers les responsabilités qui lui ont été confiées.

Deuxième prise de parole : Patiaré Bergeret

Merci à Sylvaine de m’avoir introduite par sa prise de parole dans laquelle je m’inscris complètement. Il me semble que la lecture et l’interprétation des Ecritures est un point essentiel au sujet des femmes.

Je voudrais vous faire part de deux découvertes :

  • Ce petit livre, si riche par les voix conjuguées de ces femmes, je vous le recommande !

Un signe des générations, à la manière biblique, porteuses de potentiels et toujours en devenir d’elle-même. C’est en le lisant avec beaucoup d’attention pour cette prise de parole ce soir que j’ai pris conscience du mouvement que le Concile Vatican II est venu mettre à jour celui de la « parole » des femmes, de toutes les femmes qui ont osé prendre la parole. Difficile travail, mais quel enfantement.

  • La théologie pratique, bien avant qu’elle soit nommée ainsi, représente une marque de fabrique de la théologie lyonnaise. Ayant fait une part de mes études de théologie à Paris, je peux témoigner de l’originalité des théologiens lyonnais. Cette théologie pratique est marquée par une forte imprégnation anthropologique qui inscrit le Christ dans notre humanité. Théologie pratique qu’un Christophe Théobald déploie largement dans l’urgence de l’Eglise à se transformer.

Je vais donc me situer sur ce point où la théologie rencontre la pastorale. Une mise en relation qui ne nie pas la spécificité de chacune ; je dirai comme un slogan, pas de théologie au rabais, pas de pastorale de seconde zone. La théologie ne peut pas rester que conceptuelle, elle y perdrait son âme. Il lui faut s’appuyer aussi sur la réalité concrète des hommes et des femmes. Quant à la pastorale, l’activisme guette, une tentation qui lui fait souvent oublier que c’est dans la « relecture » qu’elle avance avec Celui qui la missionne.

Rien ne me destinait à la base à recevoir de l’Eglise de Lyon cet appel à travailler 12 ans à son service. C’est cela que j’aimerais vous partager ce soir.

A Lyon le dernier bastion à résister à la féminisation des différents services diocésains, le service de catéchèse ! Catéchèse « katékhein » littéralement « faire résonner » la parole. Par tradition lyonnaise et parce que très proche de la mission de l’Evêque, garant de la foi catholique, cette responsabilité demeurait confiée uniquement à des clercs. C’est avec le cardinal Barbarin que la responsabilité de la catéchèse diocésaine s’est féminisée, ici à Lyon ! Non seulement j’avais la responsabilité de ce service, mais j’avais aussi la mission de créer un nouveau service qui regrouperait Catéchèse et Catéchuménat : le service de l’Initiation Chrétienne. C’était une opportunité à faire émerger. Ne serait-ce pas une autre manière de gouverner, d’annoncer et de célébrer ?

Etat des lieux : Dans l’Église post conciliaire, quelques hommes aux commandes et tout un bataillon de femmes « petites mains », très nouvellement formées depuis le Concile. Par boutade, s’il leur prenait l’envi de se mettre en grève, peu d’instances diocésaines tiendraient ! Aucun doute, la place des femmes semblait être très largement honorée dans les structures diocésaines. Mais à y regarder de plus près, je ne suis pas si sûre que cela soit bien réel. Nos structures institutionnelles nous imprègnent plus qu’on ne le pense et là je renvoie à l’article de Marie-Jeanne Bérère (prophétique), aux 700 pages actuelles de Luca Castiglioni dans Filles et Fils de Dieu, égalité baptismale et différence sexuelle, et bien d’autres écrits, dont ceux de Sylvaine.

Mon travail principal a été de leur faire prendre conscience de l’écart entre ce qu’elles organisaient et enseignaient et ce qu’elles-mêmes vivaient intérieurement et entre elles. En un mot, un essai de mettre de la cohérence entre ce que l’on dit et ce que l’ont fait. Tout simplement vivre de l’Évangile de Dieu par l’intérieur. C’était en même temps « libérer » la parole et repositionner la question de « la foi » et de leur foi, celle vivante, confessante et annoncée. Nous dirions un processus, un chemin, un vivre ensemble dans la lecture des Écritures non instrumentalisées, l’expérience à laquelle un St Irénée via Dona Singles nous convie « L’Homme debout » ! Entendre, en elle, cette Parole adressée, les ouvrant à puiser, en elle, le meilleur d’elle-même.

Mon équipe diocésaine était composée de femmes, bien formées, compétentes dans leur mission. Voir arriver une femme comme chef de service ne les enthousiasmait que modérément. Compliquées les femmes ? Non pas vraiment, mais leur schéma ecclésial pouvait difficilement se concevoir sans prêtre. En un sens, elles pouvaient avoir raison, cela manquait singulièrement de parité ! La raison en était autre, en jeu la légitimité même de l’exercice de la mission qui m’était confiée. Plus profondément, je dirais, bien installé dans les mémoires : un archétype de la femme « bonne épouse, bonne mère, soumise et efficace ». Il est difficile d’effacer plusieurs siècles d’histoire. Même si nos temps modernes prônent la libération des femmes. Il est important de souligner que nous évoluons dans des structures masculines, avec des valeurs masculines et que nous sommes les premières à en faire la promotion en voulant « faire notre place » en prenant « la place de ». N’aurions-nous que ce modèle pour nous exprimer ? Je pense que l’Évangile développe en nous plus de créativité. C’est du moins l’expérience dont je témoigne dans le livre.

C’est cette prise de conscience à laquelle j’invite, un « être femme » à explorer.

Danielle Gagneur intervient ensuite  sur le thème : Théologies chrétiennes au féminin, marcher des ténèbres vers la lumière.

“Un mot pour remercier la Chronique Sociale d’avoir publié ce livre qui nous réunit ce soir à la Procure qui nous accueille. Un mot pour la remercier de cette très belle couverture et de la publication de photos qui- au-delà de leur beauté – invitent à découvrir une symbolique implicite , souterraine,  que j’aimerais pouvoir expliciter ici en quelques mots

Ce livre s’ouvre et se termine sur des prises de vue de Antelope Canyon en Arizona aux USA. Il faut savoir – ce qui n’est pas dit dans ce livre -que ce canyon est un « slot canyon », un canyon crevasse » c’est-à-dire un tunnel qu’on traverse. Un tunnel qu’on traverse des ténèbres à la lumière comme le commentait Donna Singles à partir d’une de ses photos, celle en première de couverture. C’était d’ailleurs à ses yeux une image de la mort, une invitation à marcher des ténèbres vers la lumière. La lumière du Père

Cet encadrement du texte par ces prises de vue prend tout son sens par rapport à l’objet même du livre. Ici, forme et fond ne font qu’un à mes yeux.La forme enchâsse le fond et nous fait entrer dans un tunnel de découvertes.

Car ce livre est un recueil d’articles qui ouvrent des pistes de réflexion,  qui tracent des chemins de sens, pour y voir plus clair pour avancer dans notre compréhension de la foi chrétienne et de l’Église

  • L’image de l’obscurité et de la lumière est précisément utilisée par plusieurs auteures

Je cite

Marie Françoise Hanquez-Maincent nous parle des femmes au temps de Jésus et des premières communautés. Elle les présente comme les témoins stratégiques aux brèches de l’histoire du salut, des pionnières , les témoins de sa passion et de sa résurrection.Pour cela Marie- Françoise a recours à cette  passer de l’ombre à la lumière déjà utilisée dans son ouvrage « Les femmes dans le ministère de Jésus, de l’ombre à la lumière » P.122

Une autre auteure, Sylvaine Landrivon , nous invite à lire la Bible autrement pour y découvrir précisément le rôle des femmes, entre autres, celui de Marie de Magdala, trop réduite en Occident à la pécheresse et la Madeleine éplorée , alors qu’en Orient, et pour la plupart des théologiens contemporains, elle a toute sa place comme apôtre des apôtres . Il s’agit pour cette auteure de sortir ces femmes de sous le boisseau de faire « sortir ces femmes de l’obscurité » P.152

  • C’est aussi un véritable éclairage, que permet celui de la traduction

3 exemples

1 ) Celui de l’homme debout de Donna Singles,   traduit en anglais  (p. 38 « Du questionnement à un éclairage nouveau »)

Ce travail de traduction a fait découvrir à nos cerveaux français la part d’effacement des femmes, dans notre langue qui,  à notre insu,  nous façonne sans qu’on en prenne véritablement conscience

Dans L’homme debout, l’homme est bien sûr l’homme générique mais sans qu’on s’en rende compte cet usage du terme générique rend la femme invisible, ce n’est pas un hasard si,dès 1793,Olympe de Gouges a répondu à la déclaration des Droits de l’homme et du citoyen par la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.

On a découvert que  Donna Singles,qui emploie bien sûr le mot « homme »utilisé couramment dans la langue française,  raisonne différemment en tant que théologienne . Quand elle aborde les nœuds théologiques de l’incarnation, la résurrection et la récapitulation selon Irénée, elle n’utilise pas le mot homme, elle a recours à ce qui est plus pertinent et plus exact en employant les termes « humain », « humanité » ou « genre humain »

Le travail de traduction reste à faire dans la plupart des bibles , même dans d’illustres références comme celles de la Bible de Jérusalem ou la TOB, là où on lit encore en Genèse 1,27  « Dieu créa l’homme à son image »alors qu’il faudrait privilégier le terme « être humain »comme le fait la traduction de la Bible Nouvelle Français courant. « Dieu créa l’être humain »

2) Un deuxième exemple de traduction trompeuse est celui que souligne Sylvaine Landrivon avec  le mot « ezer », la plupart du temps utilisé comme une aide apportée à l’homme mâle , et présentée de manière seconde,  alors qu’elle peut aussi être entendue comme « secours » avec la force du mot quand Dieu vient au secours de son peuple.Elle peut être vue comme secours de manière pleine et entière .P. 152

3) Enfin,  Anne Soupa, à propos d’un autre vocable bien connu celui de la  «  côte » nous rappelle que cette traduction du terme hébreu Cela (Gn 2, 21) improprement traduit par « côte » dans la majorité de nos bibles signifie en fait « coté »  et désigne  l’un des battants  d’une porte , en particulier celle de«  l’arche d’alliance » p. 162

Voilà donc des exemples de la nécessité d’un éclairage nouveau , de ces images de passage des ténèbres à la lumière,   sur le chemin de la réflexion théologique , et sur un chemin de vie. Car au cours de l’histoire, c’est bien dans la société et la théologie traditionnelle que le rôle des femmes a été ignoré ou occulté. Et c’est d’est bien pour cela que la théologie doit se conjuguer aussi au féminin.

Cette image du CHEMIN me paraît bien parlante aujourd’hui pour une Eglise engagée dans la recherche de synodalité,  une  Église qui se cherche et se veut en marche.

C’est aussi l’Image d’un chemin à travers des TENEBRES , à un moment bien douloureux de l’ histoire  de l’Église catholique qui doit trouver les moyens de sortir de 70 ans années,maintenant reconnues, de terribles ténèbres d’abus sexuel en son sein. .A propos du travail de la commission Sauvé qui dit l’importance de mettre les victimes au cœur de notre écoute ,   je lisais la proposition d’un article de la Vie,  de mettre,à cette fin, non plus l’Église au centre mais le Christ au centre de l’Église, et le Christ au centre de notre vie.

Ce centre , ce cœur a encore fait écho pour moi à ces images. La première et la dernière photo de cet ouvrage sont effectivement deux photos du Cœur du canyon. La dernière a été mise en parallèle avec cette parole de la prière du Christ « que ta lumière creuse en toi ma propre demeure »

Voilà donc quelque peu explicitée la symbolique, dont je vous parlais au départ. A mes yeux elle structure ce livre et invite, en quelque sorte, à faire de sa lecture un cheminement des ténèbres vers la lumière par une réflexion théologique , par un cheminement d’ordre spirituel à traduire en actes pour inventer d’autres manière de faire Église.”

Nous nous retrouvons ensuite en toute amitié pour fêter la sortie du livre avec une pensée émue pour les contributrices absentes : celles qui sont loin et n’ont pas pu faire le déplacement comme Anne Soupa, Anne-Noëlle Clément, Marie-Françoise Hanquez-Maincent… et surtout Marie-Cécile Ramel  contrainte par des soucis de santé à être privée de cette soirée qui lui doit tant.

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Conclusion de Marie-Cécile à distance :    

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