Difficultés sanitaires, psychologiques, sociales, humanitaires… Terrible année qui s’achève ! Terrible, car comme l’écrit le pape François « Personne ne mûrit ni n’atteint sa plénitude en s’isolant » ; ce que confirme Paul Valéry en conclusion de L’idée fixe : « un homme seul est toujours en mauvaise compagnie ». Or, de confinement en confinement, la vie a pris une curieuse tournure durant ces longs mois, surtout pour les plus fragiles d’entre nous.
Souhaitons donc à chacun.e que 2021 soit l’année de la rencontre, de la relation, du partage.
Et, si pendant un temps encore, les visages sont masqués, que les regards portent de vrais sourires et que les mains se tendent pour proposer la paix, sinon pour embrasser.
Et pour poursuivre avec les mots de François, que cette année qui voit faiblir un peu le populisme, nous conduise « au respect de la dignité et de la liberté des autres, et à l’engagement affectueux pour le bien-être de tous ».
Enfin, que chacune et chacun trouve au plus profond de soi, la force de réaliser ses projets intimes, dans la joie et la sérénité. Tant il est vrai que l’on ne peut donner que si l’on a reçu soi-même. Que 2021 nous incite donc à accueillir l’amour offert : celui d’un amoureux, d’une amoureuse, d’un frère, d’une sœur, d’un enfant, d’un ou une amie ; et si tous sont absents, que l’amour de Dieu comble le cœur tout entier, Lui qui nous a aimés depuis le temps d’avant le temps et qui nous aime toujours autant.
sylvaine Landrivon