Grand transmetteur de l’Évangile, Pedro Casaldaliga fut sans doute l’un des derniers représentants de ce qu’il est courant d’appeler la « théologie de la libération ».
Quand, en 1971, il est nommé évêque de Sao Félix do Araguaia, il refuse les signes honorifiques liés à sa charge, et choisit de se faire appeler simplement par son prénom de baptême, plutôt que Monseigneur.
Sans cesse menacé à cause de ses engagements auprès des plus démunis, il a dû obtenir le soutien du pape Paul VI lorsque la junte militaire a voulu l’expulser.
En ce mois d’Août 2020, le Brésil perd l’un de ses grands hommes et l’Église un véritable témoin de la Parole.
Celui dont un livre de poèmes m’accompagne depuis ma jeunesse. Heureux de le retrouver honoré ici.