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Sylvaine Landrivon a déposé sa candidature ce mercredi à Paris. Une candidature symbolique puisque les femmes sont exclues de cette fonction.

“La théologie nous le permettrait mais le droit de l’Eglise nous l’interdit”, résume Sylvaine Landrivon. Avec six autres femmes, cette Iséroise a fait acte de candidature ce mercredi. L’une veut devenir prêtre, une autre diacre, une troisième nonce apostolique, etc… Elle, Sylvaine Landrivon, 64 ans, se verrait bien à la tête d’un « e-diocèse » pour diffuser la bonne parole à distance. Cette habitante d’Izeaux sait que la fonction d’évêque lui est interdite, tout simplement parce qu’elle est une femme.

Une discrimination absurde pour cette docteur en théologie. “La société civile a déjà commencé son chemin vers l’égalité et la parité homme-femme, souligne-t-elle. les Anglicans ont accepté des femmes, dans le judaïsme il y a des femmes rabbin, chez les musulmans il y a des femmes imam. Et il ne reste plus qu’un petit village retranché, c’est l’Eglise catholique romaine (…). C’est priver l’Eglise de 50% de son peuple !”

Elle veut s’adresser “à tous ceux qui sont rejetés de l’Eglise”

Si les paroisses se vident, c’est à cause de ce décalage devenu intenable analyse Sylvaine Landrivon. “Quand plus de 50% des gens se disent catholiques en France et que moins de 3% de ces mêmes Français sont pratiquants, c’est bien qu’il y a un hiatus, explique l’Iséroise. On ne peut pas se couper de tous ces gens qui ne se retrouvent plus dans les paroisses telles qu’elles sont aujourd’hui.”  

Sylvaine Landrivon estime que les femmes apporteraient un regard, une manière différente d’aborder la religion, pour peu qu’on les laisse occuper des postes à responsabilité. En déposant sa candidature avec six autres femmes réunies dans le collectif “Toutes apôtres”,

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