Pour qu’elle ait un avenir, Il faut que la dispute pour la promotion des femmes dans l’Église soit faite le Shem shamayim, au nom du ciel.
Article de Jean Massonnet
27 M ’Avôth 5, 17 : disputes au nom du ciel.
ז כָּל מַחֲלֹוקֶת שֶהִיא לְשֵׁם שָּמַיִם, סֹופָּּה לְהִתְקַיֵׁם. וְשֶאֵׁינָּּה לְשֵׁם
שָּמַיִם, אֵׁין סֹופָּּה לְהִתְקַיֵׁם.
אֵׁיזֹו הִיא מַחֲלֹוקֶת שֶהִיא לְשֵׁם שָּמַיִם, זֹו מַחֲלֹוקֶת הִלֵׁל וְשַמַאי.
וְשֶאֵׁינָּּה לְשֵׁם שָּ מַיִם, זֹו מַחֲלֹוקֶת קֹרַח וְכָּל עֲדָּתֹו:
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Toute dispute qui est faite au nom du Ciel est destinée à subsister ; celle
qui n’est pas faite au nom du Ciel n’est pas destinée à subsister. Quelle est la dispute
qui est faite au nom du Ciel ? C’est la dispute de Hillel et Shammaï. Et celle qui n’est
pas faite au nom du Ciel ? C’est la dispute de Coré et de son assemblée
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On attend normalement d’une controverse qu’elle soit réglée par un consensus et
qu’on n’en parle plus ; une controverse qui demeure entretient la division. Notre
mishnah offre une vue inversée. La dispute authentique, faite au nom du ciel et
donc conforme aux règles de la Torah, demeure à jamais, tandis que les autres,
illustrées par l’exemple de la faction de Coré (Nb 16,1-35), sont destinées à
disparaître. (thèse).
28 ’Avôth de-Rabbi Nathan, A 40, 65 a ; Assemblées du Sinaï et de la Tour de Babel
Toute assemblée qui se fait au nom du ciel1 finira par subsister ; celle qui n’est pas au nom
du ciel ne pourra subsister à la fin. Quelle est l’assemblée qui se fait au nom du ciel ? C’est
comme l’assemblée d’Israël face à la montagne du Sinaï2
. Et quelle est celle qui n’est pas
au nom du ciel ? Comme celle de la génération de la tour de Babel. (É. SMILÉVITCH, p. 269).
La tour de Babel :
Rabbi Pinhas (A 5) dit : « Il n’y avait pas là de pierres pour bâtir la ville et la tour. Que
faisaient-ils donc ? Il fabriquaient des briques et les passaient au feu comme un potier, et
ils la construisirent jusqu’à une hauteur de 70 milles. La tour avait des marches à l’est et à
l’ouest. Ceux qui montaient les briques montaient du côté de l’est, et ceux qui descendaient,
descendaient du côté de l’ouest. Si un homme tombait et mourait, on n’y prêtait pas
attention ; mais si une brique tombait, on s’asseyait et on pleurait : « Quand en viendra-t-il
une autre à sa place ? » Abraham ben Terah vint à passer et il les vit en train de construire
la ville et la tour ; ils les maudit au nom de Dieu : Confonds, Adonay, divise leur langue (Ps
55, 10). (Pirqe deRabbi Eliezer 24, Eskhol p. 78-79).